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Dans ma "carrière" de musicien, j'ai eu la chance de jouer dans deux groupes de hard rock absolument fantastiques. Le groupe
de Neuchâtel avec lequel j'ai enregistré une K7 et deux CD.
A ses débuts (1985), Wells est un groupe sans ambition réelle. Puis il prend une forme plus professionnelle sous l'impulsion du batteur Phil "Dobs" Dobler et du chanteur Don Pear qui contactent le guitariste Patrick Horlbeck. Son arrivée (fin 1985) donne au style de Wells une touche moderne. La section rythmique est ensuite complétée par le bassiste Simon Cress (début 1986). Après quelques mois de rodage intensif, Wells enregistre une première "démo" dans un studio professionnel (Backstage Studio, Neuchâtel), ce qui lui permet de participer à de nombreux concerts en Suisse romande de septembre 1986 à février 1987. Pendant un mois, Wells prépare une nouvelle session d'enregistrement, travaillant notamment pour la première fois avec un synthétiseur. En avril 1987, Wells enregistre 4 titres à Backstage Studio, Neuchâtel. Si, sur la bande, les synthétiseurs donnent une touche "soft" au style de Wells, sur scène en revanche, le "look" et le jeu de scène dynamique rendent le spectacle explosif. 1989: l'année qui peut décider de l'avenir, de la réussite à un plus haut niveau de Wells. Cette année a pourtant mal commencé, puisque le sauvage bassiste Simon Cress, pour des raisons professionnelles, décida de "poser les plaques", aussitôt après une semaine fructueuse à Plateau Libre (club de musique neuchâtelois). Le début de l'année a ainsi été consacré à l'introduction du nouveau bassiste, Al Duke, inconditionnel de Wells. Mais Wells a aussi travaillé à la préparation de ce qui sera son plus grand ouvrage jusqu'alors: l'enregistrement de son premier CD: Radioactive Le style du disque ? Du "Rock'N'Wells" Après un séjour musical de six mois de deux de ses membres (Patrick Horlbeck et Phil "Dobs" Dobler) dans la capitale mondiale du hard rock (Hollywood, Los Angeles), le gang de hard rock neuchâtelois Wells se fait plaisir en sortant un deuxième album en 1991. Le plaisir est partagé: "The Red Mark", titre du disque en question tient du brûlot métallique de la meilleure veine. Même s'il ne contient aucun message subliminal.... Dix des onze titres de cet album qui n'a rien de mercantile ont été enregistrés live, donc en direct, au studio Backstage à Saint-Blaise (chez Erdal Kizilçay, bassiste de David Bowie et de Tina Turner, d'ailleurs crédité sur trois morceaux). Tout a été mis en boite en un jour. La sortie du disque, tiré à 500 exemplaires, a aussi valeur de document pour l'histoire. En effet, après le concert où Wells a gratifié ses ouailles de son nouveau répertoire le 8 juin 1991 à La Rotonde, Neuchâtel, le groupe s'est séparé puisque deux des quatre musiciens de la formation originale ont raccroché leur riffs rageurs. La vie continue... Les disques et les concerts restent d'excellents souvenirs.
Après séparation du groupe Wells, j'ai eu l'occasion de jouer avec "Nothing To Lose" de Genève avec lequel j'ai épuré une grande partie des clubs de musique de Suisse romande et alémanique. Je garde vraiment un excellent souvenir de ces deux groupes qui m'ont beaucoup apporté, musicalement et humainement parlant. En 2010, Wells a essayé de se reformer. Les anciens membres se sont retrouvés et ont jammés ensemble. Malheureusement, le chanteur ne voulant reprendre du service, cet essai de reformation s'est terminé en échec. Par contre, début 2011, les 3 autres membres ont décidé de continuer l'aventure avec un nouveau chanteur et un deuxième guitariste. Le nouveau groupe se nomme NOYZ TOYZ. Copyright © 2002 [Dobs]. Tous droits réservés.
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