Aconcagua

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Trek et ascension de l’Aconcagua - Voie Normale

C'est un beau projet qui s'est réalisé après le Kilimanjaro et le Mont-Blanc. En effet, Richard et Dobs se sont rendus en Argentine, dans la cordillère des Andes, pour tenter d'atteindre le plus haut sommet d'Amérique du Sud, culminant à 6'962 mètres d'altitude. Voici, ci-dessous, un résumé de ce qui c'est passé !

 

L'Aconcagua, point culminant de la cordillère des Andes et surnommé le « colosse de l'Amérique », est situé en Argentine, à treize kilomètres de la frontière chilienne. Il s'élève à une altitude de 6 980 mètres et domine un vaste parc provincial protégeant des espèces animales typiques de la cordillère, en particulier le condor des Andes et le guanaco, ainsi qu'une végétation rare et fragile. En effet, le climat est aride et la couverture neigeuse ténue, malgré l'existence de quelques glaciers modestes. La première ascension officielle est réalisée par le Suisse Matthias Zurbriggen en 1897 par la face Nord.

La voie normale de l'Aconcagua est le chemin le plus simple qu'offre le massif pour son ascension. On la nomme parfois à tort route Nord alors qu'en fait elle est plutôt Nord-Ouest. Habituellement il n'y a besoin ni de piolet ni de cordes, sinon pour commodité et utilité, de bâtons télescopiques.

Si certes il n'y a pas d'installation d'eau, près des camps se trouvent de grands névés dont on fait fondre des morceaux pour obtenir de l'eau. En montant par cette voie, il y a trois itinéraires connus, mais le plus usuel est de gravir jusqu'à deux ou trois camps d'altitude avant le sommet (Canadá, Nido de Cóndores et ). Cette voie est la plus choisie par les grimpeurs dans la mesure où, ne présentant aucun obstacle de type technique, il n'est pas nécessaire d'avoir de l'expérience en escalade sur roche ou glace pour la parcourir. Elle se parcourt en marchant. Selon les conditions, parfois il est nécessaire d'utiliser des crampons et des cordes fixes pour la sécurité.

 

 

 

 

 

 

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26 et 27 décembre 2012

Richard et moi avons rendez-vous à l'aéroport de Genève le 26 décembre 2012 à 15h. Après un petit apéro, nous passons le check-in et la douane. Nous décollons pour Madrid à 18h45 et arrivons à destination à 20h55. Dans cet immense aéroport, nous devons prendre un shuttle pour traverser du Terminal 4 au Terminal 4S. Ensuite nous croquons un sandwich avant notre vol qui partira le 27 décembre 2012 à 00h20. Nous arrivons, sans encombre à Santiago de Chile après 13h de vol à 09h45 du matin le 27 décembre 2012 (y compris décalage horaire). Puis nous prenons notre 3ème avion de Santiago de Chile à Mendoza (départ à 12h10) où, personnellement, je pose pour la première fois le pied en Argentine à 13h30. Un employé d'Acomara nous attend avec un panneau à mon nom (ça commence bien) !

Après un court trajet, nous arrivons à notre hôtel (4 étoiles) en plein centre de Mendoza. Notre chambre est jolie, la piscine sympathique ! Nous déposons nos affaires et partons à la visite de cette ville en espérant également trouver un bureau de change pour troquer nos dollars américains contre des pesos argentin. Change très intéressant dans un bureau privé par rapport au banques ! Il fait 30 degrés et on soupe sur une terrasse du centre ville. Nous sommes crevés, il est enfin temps de retourner à l'hôtel où l'hôtesse d'Acomara nous attend pour nous délester de nos dollars car nous payons notre expédition à ce moment-là. Il est 20h. Enfin après quelques rangements de nos affaires, nous profitons d'une bonne nuit de sommeil dans un bon lit.

28 décembre 2012 - Jour 1 de l'expédition

Suite à la discussion que nous avons avec l'hôtesse d'Acomara, nous partons louer le matériel qu'il nous manque dans un magasin de montagne spécialisé pour l'ascension de l'Aconcagua. Sac de couchage, embase gonflable, assiette et couverts, gants en plumes hyperchauds et casquette. Cela me revient à 270 US$. A 15h, nous avons rendez-vous avec nos guides pour un exposé sur l'expédition qui nous attend. On est 14 participants, 3 guides et une guide. Nous allons encore tous ensemble louer le matériel que certains n'ont pas (casque) suite à un "contrôle matériel" effectué par les guides. Richard et moi terminons la soirée par un bon repas dans un resto local conseillé par un de nos guides. Superbe viande et Malbec pour étancher la soif !

29 décembre 2012 - Jour 2

Nous avons rendez-vous à 09h dans le hall de l'hôtel et embarquons, avec tout notre matériel, dans un bus. Nous devons aller payer nos permis d'expédition et passons les chercher à la "mairie". Puis après 3h de bus, nous arrivons à Puente del Inca (une station de ski) où nous prenons possession de notre dortoir. Nous rencontrons les futurs grimpeurs dont, Lili qui est assistante-guide et qui parle français. Ca fait du bien d'entendre notre langue ! Nous prenons un repas à 14h puis préparons nos sacs pour les mules qui les porteront jusqu'au camp de base. Nous profitons de visiter ce petit bled improbable. Il souffle beaucoup mais la température est agréable pour dire que nous sommes à 2750m d'altitude.

30 décembre 2012 - Jour 3

Nous prenons un mini-bus qui nous amène à l'entrée du parc. Puis nous commençons la marche d'approche d'Horcones à Confluencia.

Approche - Tronçon 1: Horcones (2950m) - Confluencia (3390m)
Durée 4 heures - Dénivelé 440m

L'approche jusqu'au Camp de Base Plaza de Mulas commence au poste des gardes du parc de Horcones.

La première journée a pour objectif d'atteindre le camp de Confluencia. Une fois que l'on a réalisé les formalités d'accès au poste des gardes du parc où l'on doit présenter le permis (trekking et ascension) et que le garde nous a donné une poche numérotée pour les résidus, on commence à marcher à travers la Quebrada de Horcones en passant tout d'abord par la Laguna de Horcones.

Suivant en permanence un sentier bien marqué, la marche continue jusqu'à arriver au prochain point de repère, le pont qui traverse le Rio Horcones (pont construit lors du tournage du film "7 Ans au Tibet"). On passe le pont jusqu'à arriver à une zone très verte juste là où débouche la quebrada de "El Durazno".

A partir de ce point, le chemin reste bien visible, toujours au bord de la rivière. La pente est douce mais soutenue. On arrive ainsi au Camp de Confluencia.

 

Approche - Tronçon 2: Confluencia (3390m) - Camp de base Plaza de Mulas (4300m)           
Durée estimée: 7 - 10 heures - Dénivelé: 910m

C'est un tronçon assez long avec un dénivelé très important. Pour cette raison, aux fins d'acclimatation, un trekking au mirador de la Paroi Sud (Plaza Francia, 4000m) est très recommandable, cela dans le but de s'acclimater progressivement et arriver ainsi en meilleure condition à Plaza de Mulas.

Depuis Confluencia, on suit le sentier qui conduit au pont traversant le Rio Horcones inférieur. C'est une zone de terrain accidentée et on trouve des panneaux indicateurs pour arriver au pont. Une fois le canal traversé, le chemin continue sur le bord gauche du Rio Horcones inférieur et monte en direction d'une zone d'antiques moraines pour déboucher finalement sur "Playa Ancha", une plaine de 10km de long à une altitude entre 3600 et 3800m. Un point présente un intérêt particulier, duquel il est possible d'observer les deux sommets de l'Aconcagua, à travers de la "Quebrada del Sargento Más".

Playa Ancha, formation particulière composée de matériaux alluvionnaires où abondent les galets, se termine au niveau d'un autre des points distinctifs de la journée, "Ibáñez". Juste à la base des tours qui forment la grande face ouest du Mont Aconcagua. Ici, le terrain change de nouveau, redevenant plus accidenté et de pente plus marquée traversant des dépôts successifs de matériaux charriés en provenance de la face ouest et alternant avec d'antiques dépôts provenant de moraines, toujours sur la droite du Rio Horcones supérieur.

On arrive alors aux vestiges d'un refuge en ruines, une construction militaire qui fut touchée dans le passé par une violente avalanche, connue comme "Colombia" (4070m) juste sur la gauche du chemin. Ici commence la "Cuesta Brava" qui, si certes elle n'est pas très longue à parcourir, est très raide, un accueil intéressant dans le monde des 4000m.

Après la Cuesta Brava, le chemin continue entre les moraines pour finalement arriver au camp Plaza de Mulas, à l'entrée duquel se trouve le refuge des Gardes du Parc, et où il faut montrer le permis d'accès (check in). Les lieux de campement dépendent des entreprises prestataires de services.

Plaza de mulas est une véritable cité de tentes. De nombreuses entreprises prêtent service aux membres d'expéditions, boutiques structurelles, cuisines, salles-à-manger et toilettes, douches chaudes, courrier électronique. Ce camp possède un service de médecin spécialiste, une patrouille de sauvetage de la Police de Mendoza et des Gardes du Parc, tous travaillant en coordination.

A 15 minutes de marche à l'Ouest du camp se trouve le Refuge-Hotel Plaza de Mulas, qui propose également logement et services aux membres d'expéditions.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ascension - Tronçon 1: Camp de base Plaza de Mulas (4300m) - Camp 1 Plaza Canadá (5050m)       
Durée estimée: 3 a 4 heures - Dénivelé: 750m

Un sentier très marqué naît de Plaza de Mulas décrivant des zigzags qui conduisent au travers d'une pente assez raide à un passage étroit entre bandes rocheuses connues sous le nom de "El Semáforo" (4550m). (= "le feu de croisement").

De là, le sentier continue sur un tracé bien marqué jusqu'à atteindre un tas de roches isolé au milieu d'un éboulis monotone connu comme "Las piedras Conway" (4750m), ("Les pierres Conway") ainsi baptisé en mémoire Sir Conway. (Guillermo Martin Conway , homme de science, professeur de beaux-arts et grand alpiniste anglais, qui en 1898 atteindra dans sa tentative le "Filo del Guanaco" qui unit les deux sommets de l'Aconcagua).

L'ascension continue jusqu'à atteindre une diagonale montante sur la gauche pour ensuite sortir en zigzag à gauche du pinacle rocheux qui forme la porte de "Plaza Canadá" 5050m.

 

 

 

Ascension - Tronçon 2: Camp 1 Plaza Canadá (5050m) - Camp 2 Nido de Cóndores (5550m) 
Durée estimée: 4 a 5 heures - Dénivelé: 500m

On laisse Plaza Canadá en suivant une longue diagonale jusqu'à arriver à une roche proéminente au milieu d'un éboulis homogène, et connue comme la pierre de 5000m. A partir de là, les zigzags se succèdent pour arriver à un autre point de grande référence "Cambio de Pendiente"(5300m) (="Changement de Pente). C'est un endroit qui convient pour monter les tentes et établir son campement dans l'optique de faire seulement deux camps: "Cambio de Pendiente" et "".

A partir de Cambio de Pendiente il existe deux possibilités, suivant les conditions du terrain: les zigzags qui montent vers les pentes nord en direction du "Gran Acarreo" (=Grand Eboulis) pour sortir en nette traversée à Nido de Cóndores, ou la directe qui monte par le centre du cirque formé par le Gran Acarreo avec le Cerro Manso, cette dernière seulement s'il n'y a pas de pénitents de neige.

On arrive enfin à "Nido de Cóndores", composé par les rocs caractéristiques comme façonnés au tour, en forme de piton, ces mêmes rocs qu'une froide après-midi d'été 1897 Fitz Gerald et les siens virent au milieu d'une bourrasque de neige et qui leur servirent de refuge naturel contre les fortes rafales venant de l'Ouest.

 

 

 

 

 

Ascension - Tronçon 3: Camp 2 Nido de Cóndores (5500m) - Camp 3 Berlín (5930m) 
Durée estimée: 3 a 4 heures - Dénivelé: 380m

Ce tronçon est beaucoup plus court que l'antérieur, mais il faudra tenir compte des effets de l'altitude qui à ce niveau provoquent une grande agitation. Le pas décidément se fait plus lent.

Le chemin continue en traversée ascendante vers l'est, jusqu'à rejoindre une série de zigzag qui unissent les différents promontoires rocheux. La vue devient de plus en plus spectaculaire à mesure qu'on laisse en dessous la majorité des cimes voisines.

On arrive ainsi à un autre point de repère de la route, "El Balcon Amarillo" (5800m) (="le balcon jaune"), esthétique formation rocheuse qui est propice à un repos mérité avant le dernier effort. Là, le chemin continu vers l'est et au terme de quelques courbes, on se retrouve en face de la diagonale directe qui conduit à un escalier rocheux aux couleurs dans les tonalités de jaune. C'est le chemin qui arrive à "Plaza Cólera"(5970m) autre alternative équidistante de à partir de ce point. Ainsi on arrive à (5930m).

 

 

Ascension - Tronçon 4: Camp 3 (5930m) - SOMMET (6962m) 
Durée estimée: 7 a 10 heures - Dénivelé: 1032m

Le jour de l'ascension au sommet commence très tôt, le chemin est assez évident et monte entre des formations rocheuses jusqu'à atteindre une zone de roches de formes capricieuses et très claires connues comme "Piedras Blancas"(6060m) (=Pierres Blanches"). Là, le sentier grimpe sur l'arête Nord jusqu'à atteindre un petit passage permettant l'accès au versant nord-est de la montagne. A partir de là, l'ascension continue jusqu'à l'arrivée à un des points clés de cette journée vers le sommet, le "Refugio Independencia" (6380m).

Ce sera un bon moment dans la montée pour vérifier la condition générale et les réserves d'énergie pour affronter la partie finale. La décision de continuer doit être bien réfléchie à ce point.

On monte maintenant vers une arête nettement à l'Ouest du refuge, connue comme "Portezuelo del Viento". A partir de ce point commence la Travesía (=traversée), parcours étendu avec peu de dénivelé qui passe au-dessus du Gran Acarreo (grand éboulis) en direction Est-Ouest. Là les conditions sont habituellement très changeantes. En premier lieu c'est une zone qui est exposée au vent du matin, vent de la vallée, qui monte en rafales par le grand éboulis, ce qui provoque une forte baisse de la sensation thermique. Pour ce qui est du terrain, par endroits peuvent se présenter des plaques de neige glacée ou même de glace, ce qui rend l'usage des crampons et d'un piolet indispensable. La pente ne dépasse pas les 30 degrés, mais une glissade sur une de ces plaques à cette altitude peut nous attirer de sérieux ennuis. La traversée mène à une diagonale beaucoup plus raide, laquelle nous conduit à la base de "La Canaleta", où nous rencontrerons une grosse muraille rocheuse connue comme "La Cueva"(6650m).

La canaleta se grimpe par des chemins très pentus qui la parcourent en son extrême ouest, très près de la paroi rocheuse. Cette paroi commence à devenir de plus en plus étroite jusqu'à disparaître dans les éboulis. Là on progresse légèrement à droite sur des terrains abrupts et avec des pierres détachées. A partir de ce point, de nouveau par des courts zigzags, on avance directement jusqu'à trouver l'arête. Quelques mètres avant l'arête, on accède au chemin qui longe le "Filo del Guanaco" (=arête du Guanaco), toujours à quelques mètres afin d'éviter une exposition excessive à la paroi Sud. A ce point l'altitude est de 6800m et le sommet est visible à l'est, juste au final de cette traversée. Là, la fatigue due à l'hypoxie arrive à son point critique. Les pas non seulement deviennent lents, mais en outre il est nécessaire de multiplier les pauses pour détendre les jambes et récupérer le pouls. Personnellement je recommande sur ces parties de forcer un peu la ventilation pour disposer de plus d'air au niveau des alvéoles pulmonaires. Également c'est bien d'avoir des bonbons sucrés dans les poches et de les ingérer de manière régulière pour maintenir le niveau de sucre dans le sang. Enfin, disposer d'un thermos avec une boisson chaude en prévision de ces fatiguant mètres finals aidera à lutter contre la déshydratation qui à ce point est inévitable en raison de la forte hyperventilation, de l'air sec et de l'impossibilité d'emporter beaucoup de liquide avec soi durant l'ascension. Cette traversée, bien qu'elle donne l'impression de nous conduire au sommet en peu de temps, requiert en général 45 mn. Ou une heure de dure marche. C'est là que tout notre travail physique, notre acclimatation et notre mental sont mis à l'épreuve pour affronter cet effort. Finalement, dans les derniers mètres de la traversée du "Filo del Guanaco", on grimpe par un petit couloir très rocheux qui contourne la cime vers le nord, pour accéder finalement aux dernières marches de roc qui nous adjugent le SOMMET.

 

Équipement et vêtements

 

Pieds:
- 2 paires de chaussettes intérieures légères
- 4 paires de chaussettes chaudes type ski
- 1 paire de bottes ou chaussures de trek commodes
- 1 paire de coques plastiques.

Jambes:
- 1 pantalon intérieur léger synthétique
- 1 pantalon chaud épais
- 1 pantalon imperméable
- 1 pantalon commode pour la marche.

Corps:
- 2 T-shirts intérieurs synthétiques
- 1 Pull ou Col roulé synthétique
- 1 Veste de polaire ou similaire
- 1 Veste de duvet ou synthétique
- 1 Veste imperméable.

Tête:
- Casquette pour le soleil
- Chapeau chaud
- Passe-montagnes
- Lunettes de soleil filtre UV et coques latérales et pour le nez
- 1 paire de lunettes glacier
- 1 Foulard pour le cou.

Mains:
- 2 paires de gants intérieurs légers
- 2 paires de gants imperméables et des moufles.

 

 

Matériel d’Expédition:
- Livre, baladeurs pour la tente
- 1 crème à écran solaire (min. Indice 20)
- Bouteille d’eau 2 litres
- Matelas néoprène haute montagne
- Éléments hygiène personnelle
- Lanterne frontale avec des piles de rechange
- 1 thermo en inox de 1 litre
- Vaisselle personnelle

(assiette creuse, bol, fourchette et cuillère)
- 1 Sac de couchage de duvet ou synthétique
pour –35° C.

Équipement technique:
- 1 Sac de portage commode 80 litres min.
- 1 Paire de bottes doubles ou triples adaptées à la haute montagne (pour plus de 7.000 mts d'altitude et résistantes à des températures de -40C)
- Crampons semi-automatiques de marche
- 1 Paire de bâtons télescopiques de marche
- 1 Piolet
- 1 Casque

Le parcours en vidéo en 3D

 

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Révision : 19 octobre 2016 21:03:34
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